MagIA diagnostics développe une nouvelle génération d’analyse de sang mobile, dédiée au dépistage de maladies infectieuses à partir d’une simple goutte de sang prélevée au bout du doigt. Sa solution permet d’intégrer plus efficacement les personnes infectées dans un parcours de soins adaptés en délivrant sur le terrain les résultats d’analyse.
La startup deeptech, maturée, incubée et co-fondée Linksium, repose sur l’exploitation de plusieurs brevets issus de 15 ans recherche collaborative entre 4 laboratoires du CNRS, de Grenoble-INP, de l’Inserm et de l’Université Grenoble Alpes. La technologie combine de manière originale le magnétisme à l’échelle micro et nanométrique à la biologie pour réaliser des analyses biologiques ultra-simplifiées. En attirant localement des nanoparticules magnétiques sur micro-aimants, la technologie MagIA permet de réaliser en une seule étape, les analyses de laboratoire ELISA1 actuellement opérées en une dizaine d’étapes.
L’objectif de cette levée de fonds est de finaliser les prototypes préindustriels. Ils seront utilisés dans un essai clinique sur une quarantaine de patients pour démontrer la faisabilité d’un premier panel dédié au dépistage de l’Hépatite B. Celui-ci a pour but d’orienter vers un traitement les personnes infectées, et vers un vaccin les personnes non-immunisées. En parallèle, l’équipe débutera le développement d’un kit combiné du VIH et de l’Hépatite C pour proposer le plus rapidement sur le marché une solution complète couvrant les principaux virus sexuellement transmissibles.
D’un montant de 1 million d’euros, cette levée de fonds est financée par deux sociétés BH INVEST (apport de 550K€) et de MagIA Invest (apport de 450K€). Ces sociétés sont constituées par des collectifs de professionnels impliqués dans le développement de la startup.
D’ici fin 2020, MagIA diagnostics s’adressera, en France, aux centres de dépistage, aux centres communautaires et aux associations qui viennent en aide aux migrants, aux toxicomanes, aux détenus… Il s’agit d’un enjeu sanitaire de taille auquel la startup veut répondre en poursuivant son développement en Europe et, à terme, dans les pays
en voie de développement. In fine, la technologie MagIA pourra couvrir d’autres applications, comme l’urgence, le cardiovasculaire, le diagnostic vétérinaire ou industriel, notamment dans le suivi de bioprocédés.
L’interview de Paul Kauffmann dans Les Echos du 29 11 2018
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Communiqué de presse :
MagIA Diagnostics leve 1 Meuros CP 29 novembre