HYDRAO-LINKSIUM –CNRS : Vente de licence pour la fabrication de pico-turbines destinées aux réseaux d’eau potable.
Le transfert de technologies HYDRAO-LINKSIUM-CNRS va permettre d’améliorer des compteurs d’eau et de viser le marché de masse du remplacement des compteurs d’eau de facturation.

Hydrao, PME basée à Grenoble, collabore avec Linksium afin de rendre autonomes des compteurs d’eau grâce à des pico-turbines. En achetant une licence à Linksium sur ces turbines, Hydrao acquiert les droits d’exploitation d’une technologie issue de plusieurs années de travaux de recherche du CNRS. Cette licence va permettre à Hydrao de fournir un marché de masse.
Hydrao propose aujourd’hui des compteurs d’eau intelligents connectés, Hydrao Meter, qui, grâce à de l’intelligence artificielle, permettent de connaitre les usages de l’eau ou d’identifier les anomalies en temps réel comme des fuites d’eau. Hydrao Meter est une solution simple à installer et performante (temps réel, nouveaux capteurs, électrovanne pilotable à distance, …). Hydrao équipe d’ores et déjà tous ses produits de pico-turbines qui permettent de supprimer les piles et rendre les produits totalement autonomes.

Hélène Lacroute Directrice R&D chez Hydrao, Stéphane Barre chercheur CNRS au LEGI, Gabriel Della Monica CEO d’Hydrao, Christine Melay Cheffe de projet commercialisation chez Linksium, François Hédé Président de Linksium, Gisela Schach chargée d’accompagnement chez Linksium, Thibault Larrasa juriste chez Linksium, Franck Eyraud Directeur commercial et marketing chez Hydrao.
La nouvelle licence va permettre à la PME iséroise de passer à l’échelle afin que les usagers (professionnels, industriels ou particuliers) fassent des économies d’eau en répondant aux nouvelles exigences du « Plan eau » présenté notamment par le président de la République au Lac de Serre-Ponçon le 30 mars 2023. En effet, pour pallier le stress hydrique, une surveillance massive et systématique des réseaux potables est prévue pour contrôler les fuites ou des éléments chimiques nocifs. Cette démarche nécessite l’installation d’un maillage très dense de capteurs connectés autonomes.
Les caractéristiques innovantes des pico-turbines reposent sur les travaux de recherche menés sous la conduite de Stéphane Barre, chercheur CNRS au sein du laboratoire de recherche grenoblois LEGI.[1]Ceux-ci ont fait l’objet du dépôt d’une demande de brevet par le CNRS en copropriété avec GRENOBLE INP et l’UGA[2]. La maturation de la technologie a été accompagnée et financée par Linksium en collaboration avec le CNRS comme établissement valorisateur.
Le transfert de technologies HYDRAO-LINKSIUM-CNRS va permettre d’améliorer des compteurs d’eau et de viser le marché de masse du remplacement des compteurs d’eau de facturation.
[1] LEGI : Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (CNRS / Grenoble INP / UGA)
[2] Demande de brevet français prioritaire déposée le 16/09/2020 sous le numéro FR2009393, intitulée « Dispositif de génération de courant électrique dans un circuit d’écoulement de fluide».
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